Mille mercis à Bernard Laporte par Claude Prévost

Je ne remercierai jamais assez notre tout nouveau secrétaire d’Etat aux sports, après la défaite du XV de France en demi-finale de la coupe du Monde de rugby.

Amoureux de ce jeu et, ma foi, assez supporter du jeu à la Française et du French Flair qui ont fait la réputation historique de l’équipe de France, j’étais tout prêt avant la coupe à porter le deuil et à fondre de désespoir si par malheur le XV de France était expulsé avant l’heure, c’est à dire avant un triomphe en finale de son tournoi 2007.

C’était certes un peu excessif de la part de quelqu’un comme moi, pour qui les sports professionnels de tous poils ont depuis longtemps perdu les vertus humaines et artistiques qui faisaient autrefois l’honneur et la beauté du geste sportif gratuit.

Mais enfin quand on aime, l’excès et la cécité font partie de l’exercice…

Dans ces conditions, pensez à la douleur infinie qui aurait dû être mienne après l’élimination prématurée de la bande à Chabal alors que mon cœur subjectif attendait une consécration mondiale qui ne pouvait passer que par une finale de rêve, donc gagnée, gagnée largement et « avec la manière » comme le dirait tout journaliste sportif qui se respecte.

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