L'Escale, oui ! Mais..

que devient la coordination culturelle ?

La majorité municipale UMP a entrepris une vaste restructuration de la gestion et de l’animation des activités culturelles locales.

Dans ce cadre, une nouvelle association, l’AGEM- Association pour la gestion des Evénements Musicaux- a été créée pour organiser et gérer les activités à l’Escale. Essentiellement, les activités musicales et le spectacle vivant.

En même temps et sans le moindre débat public préalable avec qui que ce soit, la Droite a décidé la suppression de la Coordination Culturelle mise en place en 1985 par la municipalité de gauche. Aujourd’hui, ses locaux situés derrière la bibliothèque municipale ont été vidés.

Les élus de gauche au Conseil Municipal, à plusieurs reprises, se sont inquiétés de l’avenir des actions et activités dont la Coordination Culturelle avait la charge. Le Maire a juré ses grands dieux que l’AGEM les intègrerait toutes.

Sauf que la convention d’objectifs passée entre la ville et cette nouvelle association ne le prévoit pas explicitement. Une nouvelle fois interrogé sur ce manque au conseil municipal du 12 septembre, le Maire, comme souvent quand il est gêné, s’est emberlificoté dans un discours vaseux dont il ressort :" On verra plus tard, lors de la discussion d’une nouvelle convention."

Tout cela est bien inquiétant. Car en attendant cette éventualité, qu’en sera-t-il des liens que la Coordination Culturelle avait tissés avec le mouvement associatif local et notamment des aides que le coordinateur culturel savait leur apporter ?

Qu’en sera-t-il de l’animation culturelle autre que la musique ? Que deviendront les rapports réguliers et organisés avec les écoles, les groupes de jeunes etc… ? C’est le flou !

Dans tous les domaines, la ville a pourtant besoin d’une politique dynamique et permanente que la Coordination Culturelle avait su développer.

Alors oui, devant le vide actuel, on est en droit de s’inquiéter, d’autant que pour l’avenir nous n’avons aucune certitude sur un règlement positif de ce dossier.

Enfin, il faut noter que sans la vigilance des élus de gauche, tout cela se serait décidé en catimini suite à l’assemblée générale "clandestine" de fondation de la nouvelle association ( 4 participants dont 2 élus), sans consultation des acteurs locaux, des associations, ni réel débat sur les enjeux.

C’est ainsi que la Droite gère nombre de dossiers